L'extermination de l'Homme civilisé
L'image de l'ogre qui dévore des enfants est riche en évocation, et renvoie à une horrible réalité, celle des sacrifices humains. Une réalité qui a encore cours aujourd'hui (recherchez donc "albinos sacrifice"). Un autre ogre s'installe dans les démocratie occidentale et a commencé à dévorer nos enfants. Plongée dans les eaux sombres de la social-démocratie.
Portrait robot
Dans l'image contemporaine du génocide, l'extermination vient d'abord par le travail, la mise en esclavage de ces peuples et leur exploitation. Ceux qui ne peuvent pas être 'rentables' sont exécutés.
Toute proportion gardée, je pense que nous vivons une situation comparable.
Actuellement des moyens d'extermination lente sont appliqués contre une partie ciblée de la population.
En effet, qui est principalement ciblé par les phénomènes suivants ?
- les impôts sans contrepartie et toutes leurs conséquences
- les agressions publiques contre la réputation et la liberté d'expression
- le droit à la légitime défense
- entraves une l'éducation libre qui prône l'excellence et le dépassement
- les atteintes à liberté religieuse
- les "droits" qui oppriment les personnes responsables (travail, logement) et favorisent les personnes qui ne savent pas harmoniser leurs passions
- la lutte contre les préceptes du droit naturel
Le profil qui se dégage en creux est celui d'une personne autonome et responsable, capable de transmettre à ses enfants des valeurs objectives et éternelles fondées sur la raison, capable de raisonner ses passions et tournée vers Dieu.
Ce profil correspond à "l'héléno-chrétientée" qui est concentrée dans les populations chrétiennes occidentales. Cette population est la colonne vertébrale de la civilisation. Ce qui la caractérise c'est une foi qui s'appuie fortement sur la raison, et une raison qui, acceptant ses propres limites, sait se tourner vers la foi.
Résultat des mesures génocidaires
L'ensemble des mesures qui sont prises contre les héléno-chrétiens aboutissent à les appauvrir dans toutes leurs dimensions. Et l’appauvrissement touche en particulier la capacité de transmission, d'éducation, d'élévation spirituelle.
Matériellement par des vols et des expropriations qui sont appelés 'transfert de richesse', 'répartition' ou 'justice sociale.
Psychologiquement par la stimulation des passions dès le plus jeune âge. Cette stimulation rend difficile l'éducation.
Et spirituellement par l'utilisation de l'intelligence pour nier la réalité même de l'esprit humain. Moralement par la négation de la spiritualité humaine fondée sur la nature (dans son sens profond, pas seulement la biologie), et la construction d'une 'morale matérialiste et hédoniste'.
Le complot n'est pas nécessaire
Ces phénomènes ne sont pas nécessairement le fruit d'une attaque concertée et consciente. Il s'explique très bien par la combinaison des passions humaines et du mauvais usage de la démocratie.
Ce phénomènes a été analysé très tôt par les philosophes qui ont mis en lumière le danger représenté par les passions des foules. Les sages avaient une mauvaise opinion de la démocratie pure, et ont proposé des mécanismes de contre-pouvoir. Cependant ces mécanismes n'ont pas bien été appliqués dans les démocraties contemporaines.
Les penseurs grecs étaient en contact avec des peuples réellement dirigés par leur passions et c'est ce qui explique leur prudence vis à vis de la démocratie qui se transformerai en tyrannie des masses puis un retour à l'état sauvage.
De nombreux penseurs contemporains ont analysé ce génocide à venir et nous ont prévenus dès les années 1950. Je pense à Hayek (la route de la servitude) et à Röpke (au delà de l'offre et de la demande).
La revanche de Néandertal
D'une certaine manière c'est l'homme sauvage, sans religion et sans raison qui est en train de supplanter l'homme civilisé. C'est le mouvement inverse de ce qui s'est passé dans l'antiquité, c'est un peu comme si une caricature de l'homme de néandertal prenait le pas sur l'hommo sapiens.
Une sombre fable reste à écrire pour illustrer ce qui se passe.
Dans cette fable on verrai un ogre néandertalien dévorer des enfants, puis être chassé par la lumière d'une bougie.
L'ogre veille ensuite pendant des siècle, il est repoussé dans de sombres forêts par la lumière des bougies qui s'allume dans chaque foyer, dans chaque village, dans le regard des hommes d'honneur. Les bougies deviennent des lanternes, puis des phares.
Puis un jour une bougie s'éteint, puis une autre. Finalement il ne reste plus que quelque phares. Et la lumière s'éteint dans les yeux des gens. Les maisons, les villages, les villes, sont recouvert d'un voile d'obscurité.
C'est alors que l'ogre ressort du bois et emporte un enfant. Puis les ogres se multiplient et sortent des bois, tuant les habitants et prenant leur place, se grimant en humain.
Pendant une période de transition, les ogres et les humains cohabittent, mais les ogres votent aussi et c'est par des moyens démocratiques qu'ils parviennent à exterminer les humains.
Restera-t'il quelqu'un pour allumer une bougie ?
Le ressort cassé
Ce mouvement montre la vitalité des pulsions animales en l'homme, les fameux 'bas-instincts'. Ces pulsions sont normalement contrées par les forces spirituelles qui agissent en nous. Mais pourquoi ces forces sont-elles inhibées aujourd'hui ? Quelle était le ressort qui a permis aux valeurs spirituelles de prendre le pas sur les bas-instincts, ressort aujourd'hui cassé.
Notre culture occidentale contemporaine répond que c'est la raison seule qui a permis l'émergence de la civilisation. Cependant c'est faire bien peu de cas de la religion.
Historiquement c'est la religion qui a tenu tête aux instincts, d'abord par le mécanisme de bouc-émissaire (Girard). Ensuite, à mesure que la voix de Dieu se fait entendre on arrive au monothéisme Juif, puis Chrétien. Ce monothéisme a émergé simultanément avec la pensée philosophique grecque.
Cette évolution a été ré-interprété par les matérialistes du XIXe siècle qui ont balayé l'apport religieux au profit du seul apport philosophique, qui s'est asséché de toute spiritualité.
La faillite du contrat social
En faisant cela, l'occident s'est coupé de ses racines naturelles. Cependant les instincts sont toujours là, et il est nécessaire de les maîtriser. La situation actuelle montre que ça n'est pas le cas.
Pour maîtriser les instincts on a opposé un "contrat social" artificiel issu de l'arbitraire humain. Si ce contrat était suffisant, alors notre civilisation serait florissante et les individus épanouis. Je pense que ça n'est pas le cas. J'ai vu des gens plus sereins en Inde, alors qu'ils vivaient dans la simplicité et un environnement moins sécurisé que le notre.
La maîtrise des instincts demande une force réelle et naturelle dans laquelle chacun peut puiser, et cette force ne peut venir du corps ou du cerveau. Cette force a été à l'oeuvre dans toutes l'antiquité et l'ère chrétienne.
Les sociétés qui ont conservé la foi sont les seules à s'opposer aux mesures d'asservissement citées plus haut car leur survie en dépend, ainsi que le maintient de la civilisation.
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